RDC-M23-DOAHA : Le 27 Juillet, Tout Peut Basculer : Voici Ce Qui se passe sur l’Accord Secret RDC–M23 à Doha,Tous les enjeux révélés point par point ici.
RDC – Diplomatie sous tension : Les négociations secrètes de Doha à un tournant décisif
Kinshasa, 15 juillet 2025
Les coulisses diplomatiques de Doha révèlent un moment critique dans les négociations entre la République démocratique du Congo (RDC) et le mouvement rebelle AFC/M23. Alors que le silence officiel règne, plusieurs sources diplomatiques confirment que l’ébauche d’un accord final est déjà prête, mais sa signature reste conditionnée à des garanties concrètes et vérifiables sur le terrain.
Sous l’égide du Qatar, qui joue un rôle de médiateur actif en partenariat avec l’Union africaine, les discussions se concentrent autour de trois axes fondamentaux :
- Un désengagement militaire progressif des rebelles de leurs positions actuelles dans l’est du Congo.
- La mise en place d’un mécanisme conjoint de sécurité, impliquant des représentants neutres pour superviser le retrait.
- L’intégration conditionnelle d’éléments du M23 dans les forces armées congolaises, avec une évaluation individuelle et un filtrage strict.
La présence du Rwanda à Doha en tant qu’observateur ajoute une couche de complexité à ces négociations. Kigali, souvent accusé par Kinshasa et plusieurs ONG de soutenir le M23, tente de peser dans les discussions tout en gardant une posture officiellement distante. Mais les déclarations récentes du ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta, dénonçant un « parti pris américain », font planer le spectre d’une rupture diplomatique.
De son côté, la RDC campe sur ses positions. Le gouvernement congolais refuse toute pression internationale visant à forcer l’intégration de combattants jugés dangereux ou incontrôlables. La priorité, selon une source proche de la présidence, reste la souveraineté nationale et la sécurité des populations civiles dans les zones occupées.
Pour le président Félix Tshisekedi, l’enjeu est stratégique. Après le succès relatif de l’accord de sécurité signé à Washington avec les États-Unis, un échec à Doha serait perçu comme un revers majeur, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Le Qatar, quant à lui, ambitionne de renforcer sa position comme médiateur crédible sur le continent africain. Pendant ce temps, les États-Unis cherchent à accroître leur influence dans la région des Grands Lacs, face à une présence croissante de puissances comme la Chine ou la Russie.
Selon des sources internes, la date du 27 juillet 2025 a été évoquée pour la signature d’un éventuel accord de paix. Mais rien n’est garanti. Les discussions achoppent encore sur les modalités précises du désarmement et sur le rôle futur du M23 dans le paysage sécuritaire congolais.
Le silence officiel masque mal l’intensité des tractations en cours. Doha pourrait être le théâtre d’un tournant historique pour la paix dans l’Est de la RDC… ou d’un nouvel épisode d’enlisement diplomatique.
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