Un jeune homme met fin à ses jours après une déception amoureuse
Un drame poignant s’est produit à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo. Didier Rohozi, un jeune homme bien connu dans son quartier, s’est donné la mort par pendaison dans la journée de ce dimanche 6 juillet 2025. Selon les premières informations recueillies auprès de ses proches, il aurait été profondément affecté par une déception amoureuse.
L’incident s’est déroulé dans le quartier de Katindo, où le corps sans vie de Didier a été retrouvé suspendu à une corde dans sa chambre. Ses amis et membres de la famille, sous le choc, ont immédiatement alerté les autorités locales. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ce geste tragique.
D’après les témoignages recueillis sur place, Didier aurait récemment vécu une rupture difficile avec sa compagne. Il se serait progressivement renfermé sur lui-même, affichant des signes de détresse émotionnelle que peu de personnes ont su interpréter à temps. « Il souriait moins, sortait rarement et semblait profondément abattu », confie un voisin.
Ce drame relance le débat sur la santé mentale, un sujet encore largement tabou dans de nombreuses communautés congolaises. Les cas de suicide, bien que peu médiatisés, semblent en hausse, notamment parmi les jeunes confrontés à des difficultés sentimentales, économiques ou sociales.
Des voix s’élèvent aujourd’hui pour appeler à une plus grande sensibilisation sur les problèmes de santé mentale, et à l’installation de structures d’écoute et d’accompagnement psychologique accessibles à tous. « La douleur émotionnelle peut être aussi dangereuse que la douleur physique », a rappelé un responsable d’une ONG locale.
La communauté de Katindo pleure la perte de Didier Rohozi, décrit comme un jeune homme calme, respectueux et passionné de musique. Un appel à la solidarité a été lancé pour soutenir sa famille dans cette épreuve douloureuse.
Pour ceux qui se sentent dépassés par des problèmes personnels, des lignes d’écoute et de soutien psychologique existent, et il est essentiel de demander de l’aide. La vie, malgré les tempêtes, mérite d’être vécue.