Nord-Kivu : bain de sang à Rutshuru, au-moins 100 corps de civils retrouvés près du parc des Virunga (voici ce qui s’est passé)👇

Nord-Kivu : plus de 100 corps découverts à Rutshuru après un retrait de forces armées dans la zone

Une découverte macabre a été signalée dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, où des sources locales font état d’au moins 100 corps retrouvés dans des villages situés non loin du parc national des Virunga. Cette information a été relayée par des acteurs de la société civile et des structures communautaires actives dans la région.

Les corps ont été retrouvés dans les villages de Kilambo, Mbogi et Kiseguru, des localités situées à la limite entre les territoires de Rutshuru et Masisi. Ces zones ont récemment connu des mouvements de retrait de certaines forces qui y étaient présentes depuis plusieurs mois. C’est dans ce contexte que ces corps ont été découverts, sans qu’il ne soit encore possible, à ce stade, d’identifier formellement les auteurs ou les circonstances exactes de ces décès.

Selon plusieurs témoignages concordants recueillis localement, les victimes seraient majoritairement des civils. Certaines sources évoquent la possibilité que ces personnes aient été retenues contre leur gré avant d’être exécutées, mais ces affirmations restent à confirmer par une enquête officielle.

Cette situation intervient quelques jours après des réajustements de positions militaires observés dans le Rutshuru et dans un climat général de transition marqué par des efforts de stabilisation et la présence d’observateurs régionaux. Toutefois, cette découverte suscite de vives préoccupations au sein des communautés locales, qui appellent à faire toute la lumière sur ces événements.

Des voix s’élèvent au sein de la société civile pour demander qu’une enquête indépendante et impartiale soit diligentée, afin d’établir les faits de manière objective et dans le respect des droits humains. Ces acteurs insistent également sur la nécessité de renforcer la protection des populations civiles dans les zones ayant connu des conflits récents.

Dans l’attente de résultats d’éventuelles investigations, les habitants de la région expriment leur inquiétude face à la situation sécuritaire. Leurs attentes sont fortes quant au retour à une vie paisible et à une meilleure présence humanitaire et institutionnelle dans ces zones vulnérables.