Évolution des pourparlers entre Kinshasa et le M23/AFC : entre médiation, tensions et incertitudes
🔴 RDC – PROCESSUS DE DOHA : FLUX TENDU ENTRE ANNONCES ET RÉALITÉ
Alors que les médias annonçaient avec insistance la présence du Vice-Premier Ministre congolais Jacquemain Shabani à Doha dans le cadre du nouveau round des négociations RDC–Rwanda–M23, une surprise de taille vient secouer l’opinion : le VPM est déjà de retour à Kinshasa, moins de 48h après son arrivée annoncée.
📌 Contexte :
Cette session de Doha, jugée « décisive », devait marquer une montée en gamme diplomatique avec la participation des ministres de l’Intérieur de la RDC et du Rwanda, sous médiation des États-Unis, de l’Union africaine et du Qatar. Le ministre Shabani était présenté comme pouvant parapher un éventuel accord au nom du gouvernement congolais. Mais son retour soudain à Kinshasa jette le flou sur la suite des discussions.
🗣️ Le journaliste Byobe Malenga résume le climat d’incertitude : « Doha… ça s’annonce mal ». Les commentaires en ligne se multiplient, entre doute, suspicion et appel à plus de transparence.
❓Que se passe-t-il réellement dans les coulisses des négociations de Doha ?
Les négociations entre Kinshasa et le M23/AFC se poursuivent à Doha dans un contexte tendu, marqué par la méfiance et la pression internationale. Alors que la médiation qatarie, appuyée par les États-Unis, tente de maintenir le dialogue, les divergences de fond entre les deux parties empêchent pour l’instant toute avancée concrète. La rapidité avec laquelle certains officiels congolais sont repartis de Doha alimente les soupçons de blocage diplomatique ou de tensions internes dans la délégation.
Sur le fond, le M23/AFC maintient ses exigences : la libération de ses cadres, l’annulation des poursuites judiciaires, la fin des discours de haine ciblée ainsi qu’un accord bilatéral de cessez-le-feu. Kinshasa, de son côté, exige un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, ainsi que le retrait total des rebelles des localités occupées, notamment autour de Goma. Ces deux postures, toujours opposées, rendent difficile la conclusion rapide d’un accord.
Parallèlement aux discussions de Doha, les affrontements se poursuivent sur le terrain. Kinshasa a récemment alerté sur un renforcement des positions militaires du M23 dans la région d’Uvira, en dépit de la trêve convenue lors des précédents cycles. Cette situation alimente la thèse d’un double jeu sur le terrain, et affaiblit davantage la confiance entre les parties engagées dans les pourparlers.
À l’international, les États-Unis restent les principaux artisans du processus. Un accord signé à Washington fin juin prévoyait notamment le retrait des troupes rwandaises de la RDC sous 90 jours. Mais sa mise en œuvre reste incertaine, Kigali niant toujours son implication directe dans le conflit, tandis que Kinshasa continue de dénoncer un appui logistique et militaire du Rwanda au M23.
Enfin, la société civile et les observateurs dénoncent un manque de transparence dans le processus de Doha. L’absence d’information claire sur l’avancée réelle des négociations nourrit la confusion au sein de l’opinion publique. Pendant ce temps, les populations de l’Est continuent de subir les conséquences d’un conflit sans fin, entre espoirs de paix et nouvelles menaces de guerre.
Ici au Congo, précisément à l’est de la RDC (Goma), la vie est devenue très compliquée, la population subit une conséquence entre la guerre des haiyres têtes du pays.
Que faut-il retenir vraiment pour un espoir d’un peuple meurtri sans espoir de libération?
Plutôt, cette histoire pouvait être la priorité nationale qu’internationale pour mettre la misère population au claire, sinon, l’incertitude règne dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo